Après avoir initié et mis en oeuvre en 2008 le premier site de compost partagé en pied d'immeuble à Paris, je suis devenu Maître-Composteur et, fort de cette expérience et de celle de mon activité professionnelle de consultant-formateur en développement durable, j'ai accompagné et formé au compostage de proximité pendant prés de 15 ans. J'ai rejoint fin 2022 le réseau Compost In Situ en tant que coordinateur national pour développer sa notoriété jusqu'en mars 2024.

jeudi 7 février 2013

Si Versailles m'était conté ...


J'accompagne le Crous de Versailles dans un projet de compostage des déchets organiques issus de la production et des restes des 450 repas quotidiens de ce restaurant universitaire.  Mi-décembre 2012 nous avons installé dans le parc de cet établissement un Composteur Grande Capacité de 3 alvéoles de 2500 litres (GC4-2500) et j'ai animé pour l'équipe de cuisine un atelier sur le compostage après une présentation du projet et du matériel.

Quelques semaines auparavant le jardinier qui allait gérer au quotidien les apports et retournements avait suivi ma formation de guide-composteur (avec deux de ses collègues agents techniques qui pourront ainsi le remplacer ou l’aider ponctuellement). Avant la trêve des vacances de Noël seuls les déchets de préparation ont été incorporés, ce qui a permis à l’équipe d’appréhender en douceur le fonctionnement et de générer un «levain» en forte dégradation. Dés la rentrée de janvier ce sont tous les restes de repas (y compris viande et poisson) qui ont été incorporés quotidiennement. 


J'ai depuis procédé à différentes visites pour m’assurer du mode opératoire, répondre aux interrogations et assister l’équipe lors du premier transfert réalisé fin janvier. La température du bac d’apports est régulièrement aux alentours de 55 °C, les odeurs sont contenues et la matière organique qui a été transférée en maturation est déjà largement dégradée.


En amont ce traitement des déchets le Crous de Versailles a installé un tri sélectif et sensibilisé convives et équipe qui exprime une vraie fierté dans ce projet piloté par la fondation Fondaterra. 

Retrouvez ici prochainement le deuxième épisode de Si Versailles m’était conté …

4 commentaires:

  1. isabelle.moreteau@gmail.com4 avril 2013 à 13:01

    ça c'est de l'avenir! Faute de pouvoir élever des cochons, transformons nos restes en humus, et éduquons nos enfants, du terreau et du sociable, les jeunes plants seront superbes... Merci Jean Jacques!!

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  2. isabelle.moreteau@gmail.com4 avril 2013 à 13:02

    ça c'est de l'avenir! Faute de pouvoir élever des cochons, transformons nos restes en humus, et éduquons nos enfants, du terreau et du sociable, les jeunes plants seront superbes... Merci Jean Jacques!!

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  3. jacques.potier@tco.re

    Bonjour,

    Cette expérience est vraiment intéressante parce qu'elle permet de réduire l'ensemble des déchets organiques. Mais plusieurs interrogations sont soulevées: n'y a t'il eu aucuns problèmes notables (odeurs ou rongeurs)? Le compost obtenu est-il d'aussi bonne qualité qu'un compost sans déchets cuits et carnés? Combien de déchets sont apportés à chaque apport en moyenne? Est-il possible de visiter le site?

    Jacques Potier

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  4. Depuis votre message vous avez assisté à la formation "compostage grande capacité" au cours de laquelle vous avez eu réponse à ces questions. Pour les autres .... nouvelles formations le 3 octobre http://bit.ly/11NJEti

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